Chap. 13 - Direction

  

Le lendemain
Dans le Place...
— Monsieur Nestor qu'est-ce qu'un gouvernail?
— C'est une partie du navire.  Il est fait pour donner la direction du navire.
— Je pensais que la direction était pilotée.
 — C'est la roue du bateau.  Le volant ainsi que le volant n'agit pas seul.  Il est relié à une série de pièces qui feront bouger le navire ou la voiture.
Imaginez que le navire est le corps humain.  Si je veux me lever.  — Il se lève.  — Si mes muscles n'avaient pas obéi à mon cerveau, aurais-je réussi?
— Pas!  Je comprends le gouvernail, mais qu'en est-il du gouvernail ?
— Si mes labyrinthes ne sont pas normaux.  Je vais m'évanouir, non?
— Oui!
— Si le gouvernail n'a pas le bon poids.  Le navire tourne.
— Et pourquoi le gouvernail n'est-il pas à l'avant?
— Le navire ainsi que les voitures de course doivent être pointés vers l'avant pour aller à l'encontre de l'air et de la force de friction.  Et à l'arrière sont carrés et plus lourds pour garder le véhicule en équilibre.
— J'ai compris.  Donc ce que Jacques voulait dire, c'est que notre langue domine tout le corps.  Nous devons savoir équilibrer ce que nous disons.
— Cette vertu s'appelle la tempérance.
— La vertu?
— De même qu'il y a les sept péchés, il y a les vertus pour nous aider à les combattre.
— Comme c'est génial !  Tu m'enseignes ?
— Bien sûr!  Il y a trois vertus théologales, c'est-à-dire celles qui montrent notre relation avec Dieu: la foi, l'espérance et la charité.  Si nous étions sur un bateau.  L'espoir serait l'ancre.
Tant que nous serons avec lui en haut, nous continuerons à naviguer.  — François entend tout avec une étincelle dans les yeux.  — La foi serait le moteur sans qu'il tourne, nous sommes à la dérive.
— Et si le bateau naviguait?
— S'il n'y a pas de vent...
— Dérive.
— Et la charité est la roue qui nous guidera.  La charité est aussi connue comme l'amour entre nous et Dieu.

 — Et quels sont les péchés qu'ils combattent?  — Le pasteur Elias répond:
— Tous.  Car celui qui est avec Dieu, l'ennemi ne l'atteint pas. Bonjour!  Je suis venu voir comment va notre ami Nestor.
— Meilleur!  Merci beaucoup.
— Je veux entendre parler des autres vertus.
— Moi non plus!
— Il y a quatre vertus cardinales : la tempérance, la prudence, la justice et le courage.  La tempérance est comme le gouvernail.  Cela aide à équilibrer le navire.  Et avec elle est toujours la chasteté.  La chasteté serait la propreté.
— Le nettoyage?
— En fait la personne en charge du nettoyage.  Il ne nettoiera pas le navire tout le temps et il ne laissera pas non plus le navire sale.
La tempérance combat le péché de gourmandise et la chasteté de la luxure, autrement connue sous le nom de saleté.
La prudence est comme la cabine du navire.  C'est à l'intérieur que j'aurai des informations sur la météo, j'aurai la radio et le journal de bord.  Elle veut éviter la catastrophe.  Et elle apporte avec sa patience et sa responsabilité.  Et ils commettront le péché de colère.
La forteresse sera la structure du navire qui la supportera.  Il apporte de la décision et de la diligence avec lui.
— Dili quoi ?
— La diligence est l'urgence d'agir.  Ce sont eux qui combattront la paresse.  Et enfin la justice, le capitaine du navire.
— Le capitaine est Dieu!
— Tu connais quelqu'un de plus beau que lui?
— Non. Continuez!
— Avec la justice sont : la douceur;  l'humilité, ou la simplicité et la générosité.  L'humilité combattra l'orgueil et la générosité contre la cupidité.  — François compte sur les doigts 1 à 6.
— Monsieur Nestor n'a pas de péché.
— L'Envie. Je ne me souviens pas de la vertu.
— L'amour seul l'amour combat l'envie.  De préférence en donnant votre vie à votre prochain ou à Dieu.
— Pouvons-nous étudier l'amour?
— Lisez Jean !
— Si le bateau c'est les vertus, que serait la mer?
— Puis-je vous répondre demain?
— Oui!